Déjà toute petite, dans ma famille, j’aimais toucher, démêler, couper et coiffer les cheveux. C’était un moment de plaisir et de connexion avec l’autre où me venaient spontanément des tas d’informations qui me semblaient naturelles sur sa santé, ses difficultés, les aspirations de son âme… Plus tard, quand j’ai compris que ces perceptions n’étaient pas aussi évidentes…