Il règne entre les murs du Palais de justice, transformé en bunker hypersécurisé, une effervescence calme, une agitation retenue. Comme si le poids de l’Histoire en train de s’écrire en ces lieux pesait déjà sur les épaules de tous les acteurs impliqués dans un procès qui n’a pas encore commencé. Il est 11 heures du matin. Les parties civiles, avocats, journalistes pénètrent…